Foncalieu : la stabilisation éco-sélective au service d’une œnologie d’ambition, soucieuse de l’humain & de la nature

L’ union de caves coopératives Foncalieu s’est imposée au fil des années et des adhésions de nouvelles caves comme un acteur incontournable du monde du vin. Forte de plus de 7 850 hectares de vignobles et de 500 000 hectolitres de production, Foncalieu incarne aussi le renouveau du modèle coopératif, démontrant millésime après millésime que grands volumes et grande structure peuvent rimer avec agilité et qualité. Foncalieu s’est équipé depuis septembre 2021 d’une unité de stabilisation tartrique éco-sélective (StES). Comment être reconnu à l’export comme un producteur qualitatif et incontournable ? Comment faire briller à l’international les rosés du Languedoc ? Pour Foncalieu, l’une des clés sera la Stes.

La transition écologique en marche au vignoble et en cave

Fidèle à son engagement en faveur de l’environnement, le géant languedocien conduit aujourd’hui plus d’un tiers de son vignoble en HVE. 165 hectares sont labellisés AB, et autant sont en conversion, le tout accompagné par un ingénieur agronome dédié. Foncalieu encourage ses vignerons à innover pour faire face aux défis environnementaux : un quart du vignoble est protégé des tordeuses de la grappe (un ravageur de la vigne) par la méthode biotechnique de la confusion sexuelle, qui évite l’utilisation d’insecticides. L’irrigation est pilotée pour une juste utilisation de la ressource précieuse de l’eau, le vignoble est surveillé par drone et Foncalieu s’illustre comme le pionnier des cépages résistants. En 2018, Foncalieu crée ainsi la première cuvée issue de ces variétés d’avenir, une première en France.
Ce souci de l’environnement se poursuit en cave, avec le tri et le recyclage de plus de 85% des déchets, la réduction de la consommation d’eau et la réduction de la consommation d’énergie. 1750m² de panneaux photovoltaïques ont d’ailleurs été installés par l’union. Le passage de la stabilisation tartrique par le froid à la stabilisation éco-sélective sera un levier pour réduire encore la consommation d’énergie, puisque la StES consomme 4 à 5 fois moins d’énergie que la stabilisation par le froid.

La Stes au service de la qualité et de la performance

Parce que produire les meilleurs vins possibles reste le cœur de métier de Foncalieu, le groupe investit régulièrement dans des technologies innovantes qui permettent de servir au mieux ses clients : en 2018 a ainsi été réalisé l’achat d’une pompe qui permet, lors des déchargements de citerne, la mesure d’oxygène dissous du vin et l’injection d’azote. L’entrée de la stabilisation tartrique éco-sélective s’inscrit dans cette lignée, et notamment au service d’un objectif ambitieux : progresser en valeur & en volume en rosés du Languedoc à l’export pour atteindre à l’horizon 2025 10 millions de bouteilles de rosé vendues à travers le monde, dont 70 % à l’export. L’incomparable fiabilité de la StES permettra de sécuriser ces exports vis-à-vis des risques de précipitations tartriques et calciques, tournant ainsi ce potentiel « point de douleur » de la préparation à la mise en bouteille en un avantage comparatif, gage de sérénité pour Foncalieu et ses importateurs. En effet, la Stes offre une protection inégalée vis-à-vis de la formation de cristaux de tartre, mais permet d’éviter la longue stabulation du froid : un atout de taille à l’heure où les échanges mondiaux s’accélèrent et où rapidité & réactivité sont des impératifs. La Stes permet également un grand respect du vin -notamment des rosés & blancs les plus aromatiques – en leur épargnant la dissolution d’oxygène due au passage à froid, et le risque d’oxydation qui en découle. Les chiffres sont parlants : là où la stabilisation à froid dissout entre 3 et 6 mg d’oxygène par litre de vin, la Stes se situe à 0,2 mg – l’équivalent d’un pompage. Enfin, la Stes permet de s’affranchir des additifs de stabilisation tartrique & des casse-têtes réglementaires que ceux-ci peuvent déclencher (un importateur qui accepte l’additif, l’autre non, un troisième exige l’étiquetage…) et déclencheront probablement de plus en plus souvent : en 2023 entrera en effet au sein de l’Union Européenne l’obligation pour les producteurs de vin de lister les ingrédients sur chaque bouteille.